LE CIMETIERE GAI (le cimetière joyeux de Sapanta),
une curiosité touristique de la Roumanie
Le cimetière gai de Sapanta, situé dans la belle région de Maramures, contrée de collines et de montagnes, représente le plus célèbre cimetière de Roumanie. L’art populaire qu’on y retrouve est connu partout dans le monde, c’est une vraie et irrésistible attraction pour les touristes de monde entier.
L’artisan populaire Ion Stan Patras (1909 – 1977) est l’« initiateur » de ce cimetière qui fait parti du patrimoine de l’UNESCO. C’est lui qui a perfectionné l’art du travail du bois. Aujourd’hui, c’est son œuvre est poursuivie par Dimitru Pop, son élève.
Le cimetière de Sapanta s’est fait remarqué, individualisé et valorisé par ses croix ciselées, sculptées et peintes sur lesquelles on a marqué des épitaphes en vers, la majorité de ces petites « poésies » ayant comme fond l’humour, si spécifique au roumain. La diversité de cet endroit touristique est due aux différents modèles de croix et à la polychromie des couleurs, dont la prédominante est le bleu.
Le nom de « cimetière gai ou joyeux » vient des touristes qui sont venus ici dans les années ’60. Tout est lié aux vers humoristiques marqués sur les croix votives.
A côté des 700 croix, sur les croix votives on retrouve des personnages, des coutumes, des vices, des métiers, des passions de chaque personne enterrée.
Ici, c'est moi qui repose
Pop Grigore est mon nom
J'ai aimé le tracteur
Et me console avec l'alcool
Triste j'ai toujours vécu
Car mon père m'a quitté petit
Ce fut peut-être mon destin
J'ai vite quitté la vie
La mort me prit jeune,
A 33 ans.
Un deuxième objectif touristique est la plus haute église en bois du monde (75 m), il s’agit de l’église du monastère Sapanta, dont la construction avait commencé en 1995 et qui n’est pas encore achevée et dont le style architectural est celui de la région de Maramures. La nouvelle construction est élevée sur l’emplacement d’un ancien monastère attesté historiquement en 1391.
A partir de l’année passée (c’est-à-dire l’automne de 2005), le « cimetière gai » est présent aussi dans les salons de tourisme. C’est une curiosité parce que « c’est la première fois quand un cimetière participe à une foire touristique » nous confirme Monsieur Filip Mancioc, promoteur du projet « Le Maramures historique ».
Pour celui qui passe visiter Sapanta, c’est remarquable la manière dans laquelle l’art populaire confère une nouvelle vision sur la vie et sur la mort. Dans ce cas, la mort nous donne l’impression d’être aussi belle que la vie.
Voici un site avec bp d'autres photos :
http://www.onlinero.com/roumanie_Cimetiere_Joyeux_de_Sapanta_metiers_le_travail=261.htmlliens :
http://www.roumanie-magazine.com/cimetiere_sapanta.htm